La situation actuelle des déchets dits encombrants tel le mobilier de bureau, les meubles et électroménagers.

Que se soit dans les matériaux contenus dans une chaise, un fauteuil ou une table de conférence, une précieuse quantité d’énergie y est accumulé. Hors, la majorité du mobilier usagé se retrouve actuellement dans les sites d’enfouissement, contribuant au réchauffement planétaire par le biais de l’échappement du méthane.

Les sites d’enfouissement sont-ils vraiment les mines des générations futures?

Ont entend souvent des gens argumenter des gens sur l’idée que les sites d’enfouissements d’aujourd’hui seront probablement les mines de demain. Il nous vient alors à l’esprit un concept de sites imperméables dans lequel nous entreposons nos déchets tout comme un écureuil entrepose ses noisettes. La réalité est tout le contraire!Le problème est que les sites d’enfouissements sont des terrains qui sont au centre d’éco-système, comme toute autre construction humaine. Et qui dit éco-système dit interaction avec les divers éléments de la nature. Certaines matière s’échapperont et passeront à travers les nappes phréatiques, polluant ainsi les rivières et notre eau potable. D’autres déchets émettront des gaz et gaz à effet de serre lors de leur biodégradation.

Le recyclage des matières contenues dans les meubles

Nous savons que les matières pures, tel les métaux et la vitre peuvent être facilement recyclé de manière perpétuelle. Mais qu’en est-il d’un matériau tel le bois? Le bois est en quelque sorte une pile d’énergie prête à être utilisée. Lorsque la biomasse (résidus de bois) est utilisée à la place de combustibles fossiles, cela contribue à réduire l’apport de dioxyde de carbone dans l’atmosphère puisqu’il s’agit d’une source d’énergie propre et renouvelable. Lors de la combustion du bois, le carbone préalablement extrait de l’atmosphère est séquestré dans le bois et remis en circulation dans l’air et ce cycle du carbone est considéré comme étant neutre.

Notre procédé de traitement ne brule pas la matière afin d’obtenir de l’énergie, il est donc exempt de CO2 . Notre procédé ne libère pas d’autre gaz non plus, tel que le méthane (CH4), gaz qui à un pouvoir réchauffant 21 fois supérieur au CO2.

L’aspect intéressant de la thermochimie, le procédé employé pour récupérer l’énergie contenue dans le bois désigné aussi comme biomasse lignocellulosique est qu’il n’est pas limité par un type de bois. Nous pouvons ainsi récupérer du bois contenant de la peinture, de la mélamine ou formica, du bois pressé ainsi que du bois de jardin.